Sur le site du Gressier, la surveillance des plages est assurée en saison estivale par du personnel MNS civil et des CRS, aux dates indiquées sur le tableau ci-contre. La zone surveillée de baignade est matérialisée par une zone située entre deux drapeaux rayés orange et rouge.
Au niveau du poste de secours situé en haut de dune, prenez connaissance du drapeau réglementaire (vert, jaune ou rouge)
Attention, l'absence de drapeau indique que la plage n'est pas surveillée (baignade aux risques et périls des intéressés).
Numéros d'urgence : Poste de secours durant la période de surveillance (05 56 26 58 56) ou le 112.
Surveillance | Périodes | Horaires |
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Basse Saison | - Du 15/06/2024 au 30/06/2024 - Du 02/09/2024 au 15/09/2024 |
De 13h30 à 18h00 |
Haute Saison | Du 01/07/2024 au 01/09/2024 | De 11h00 à 18h30 |
Exceptionnelle | De 13h30 à 18h00 |
Pour assurer la sécurité des baigneurs et dans un souci d'information préventive, les plages sont organisées et équipées matériellement dans les limites des zones surveillées (zone abeille ou zone règlementée matérialisée par des panneaux noir et orange en haut de dune).
Sur la plage, la zone de baignade surveillée est matérialisée par deux drapeaux bleus. Cette zone est exclusivement réservée aux baigneurs. De part et d'autre de cette zone sont en théorie mises en place des zones tampons (sans baigneurs ni surfeurs). En dehors de ces zones, les activités nautiques comme le surf sont autorisées et la baignade interdite.
En outre, sachez que durant la période de surveillance, les chiens sont interdits sur la plage.
Vous pouvez consulter l’Arrêté de La Maire pour la Réglementation des activités nautiques et la sécurité des baignades en cliquant ici
La plage est un formidable espace de jeux mais comporte des pièges, qu'il faut connaître pour mieux les éviter, notamment les baïnes ou les vagues de bord (shorebreak).
Une baïne (en patois signifie « petite bassine ») est une piscine naturelle formée sur les plages sableuses au gré du vent, des courants et des vagues.
C'est en général un endroit où le plan d'eau est calme, sans vague, donc attirant mais non moins dangereux. En effet, sous cette surface à l'apparence paisible se cachent de puissants courants qui entrainent les baigneurs vers le large. Chaque année, on déplore de nombreuses victimes de noyade !
Mais à marée haute, quand le niveau de l'eau de la baïne devient supérieur à celui de l'océan, celle-ci se vide soudainement en créant un courant vers le large dit "courant de baïne" qui attire le baigneur vers le large. Il est alors très difficile de rejoindre le bord et le baigneur risque de s'épuiser et de se noyer s'il tente de lutter contre le courant.
Ce phénomène se produit à un moment précis de chaque marée en fonction de la houle et des coefficients. Plus les vagues sont grosses et le coefficient élevé, plus les baïnes sont dangereuses.
Les baïnes sont surtout dangereuses aux trois premières heures de la marée montante et aux trois dernières heures de la marée descendante. Mais le plus sûr moyen d’éviter la noyade reste encore d’éviter les baïnes, donc de bien s’informer sur leur emplacement et de priviligier la baignade dans la zone surveillée (entre les drapeaux bleus). À cet effet, des schémas peuvent être consultés à l’entrée des postes de secours.
Essayez de ne pas paniquer; Surtout ne luttez pas contre le courant, mais laissez le vous emporter même s’il vous conduit vers le large; Pendant que vous vous laissez porter vers le large, signalez-vous par des mouvements de bras et attendez l’intervention des secours; Profitez du moment où le courant faiblit pour sortir de la zone dangereuse en la contournant (voir schémas).
Si vous êtes simple nageur, ne vous surestimez pas et n'ajoutez pas de sur-accident. Prévenez éventuellement des surfeurs sur zone qui peuvent intervenir en première intention (la planche de surf fait office de bouée) et dans tous les cas, alertez directement les services de secours (poste de secours ou 112).
Le shorebreak ou rouleau de bord est l’un de ces dangers silencieux dont on parle vraiment peu. Il surprend le vacancier imprudent et peut faire de sacrés dégâts. C'est une vague très puissante qui se casse sur très peu d’eau, voire directement sur la plage et qui entraine un reflux relativement fort.
Le rouleau de bord est dangereux dès qu’il dépasse le mètre de haut et, évidemment, plus il sera grand, plus il fera de dégâts. Sa force lui vient de sa vitesse et de sa masse. En s’abattant sur la plage, la vague y projettera tout ce qu’elle trouvera sur son passage. Le risque pour le nageur sera alors de percuter le sable si brutalement qu’il aura l’impression de heurter du béton. L’analogie "comme plonger dans une piscine vide" est d’ailleurs régulièrement utilisée pour décrire le phénomène.
En tout cas, les conséquences sont là : luxations, traumatismes cervicaux, traumatismes crâniens et même coup du lapin. En d’autres mots, le risque va de traumas divers à la tétraplégie, conséquence d’une lésion au rachis, et même à la mort si on est précipité la tête la première et que l’on se tord le cou.
Autre danger enfin, le reflux qui vient immédiatement après l’effondrement du rouleau de bord. Vingt centimètres de cette eau qui se retire vers le large est suffisant pour déséquilibrer un adulte. Le risque de se retrouver directement sous la prochaine vague est donc réel, sans compter celui d’être coincé dans le cercle vicieux shorebreak-reflux-shorebreak-reflux comme dans le tambour d’une machine à laver, avec la noyade en bout de course.
La démocratisation de la pratique du surf, SUP, Foïl, augmente considérablement le risque de collisions, accidents entre pratiquants et pratiquants/baigneurs. Les statistiques des postes de secours à ce sujet sont formelles. Ainsi, les surfeurs doivent s'informer sur les bonnes pratiques, les règles de sécurité pour éviter tout désagrément dans l'eau. Voir la page consacrée aux sports de glisse.
Ces poissons qui mesurent entre 15 et 50 cm sont diffciles à repérer car elles s'enfouissent dans le sable. Si par malheur, vous marchez dessus, la vive dresse les aiguillons venimeux qu’elle possède sur le dos et la tête et vous injecte un venin puissant. Le baigneur piqué ressent une douleur vive, suivie d’une sensation de brûlure qui peut s’étendre du pied à l’ensemble de la jambe. Le phénomène peut s’accompagner de fourmillements, picotements ou engourdissement. Autour de la piqûre, la peau rougit et enfle. Si ça fait très mal, ce n’est pas fatal, sauf s’il y a syncope, ce qui peut arriver en cas de réaction allergique.
Pour éviter une piqûre, évitez les grandes enjambées mais avancez plutôt à petits pas ou encore mieux en raclant le sol avec vos pieds.
En cas de piqûre, essayez de réagir le plus rapidement possible. Le venin étant thermolabile (détruit par la chaleur), rendez-vous au poste de secours où les sauveteurs désinfecteront et vous plongeront les parties atteintes dans de l'eau chaude durant 15 min. Si le poste de secours est fermé, nettoyer la plaie et utilisez une source de chaleur (sable chaud, cigarette) en prenant soin de ne pas vous brûler.
Si les symptômes restent très importants plus de deux heures après l’accident ou si la plaie s’infecte, l’intervention d’un médecin est nécessaire. En cas d’infection, une antibiothérapie est conseillée.
La méduse possède des cellules urticantes, appelées cnidocytes, présents sur les tentacules, mais aussi parfois sur l’ensemble de la méduse qui, au contact d'un "prédateur", envoient un liquide venimeux.
La douleur provoquée par la piqûre de méduse est semblable à une décharge électrique. Elle s'accompagne immédiatement d'une sensation de brûlure, d'intensité variable selon la personne et l'espèce, suivie de démangeaisons.
Si vous êtes piqué, sortez immédiatement de l'eau, retirez avec précaution les fragments de tentacules restant sur la peau à l'aide d'un objet fin tel un couteau ou un bout de carton ou déposez du sable mouillé sur la zone, grattez légèrement, pour retiree plus facilement les filaments urticants sans les casser. Enfin, rincez abondamment la plaie avec de l'eau de mer (pas d'eau douce qui ravive la douleur !). Consultez un médecin en cas de piqûre sur le visage ou de réaction allergique (gêne respiratoire notamment).